Voici les bases pour ne pas rater la plantation de vos fruitiers.
Plantez en hiver, quand les arbres sont en dormance.
Si après réception de vos arbres, vous ne pouvez pas les planter dans l’immédiat, stockez-les en extérieur, dans un coin ombragé, avec les racines recouvertes de terre ou de sable.
Évitez les sols trop hydromorphes, qui risqueraient d’asphyxier les racines. En situation extrême, n’hésitez pas à planter sur buttes.
Si vous plantez en sol argileux, attention à ne pas créer une cuvette aux parois lisses, où l’eau s’accumulerait. Assurez-vous que les parois du trou soient brisées et perméables.
Paillez abondamment autour du jeune arbre afin de limiter la concurrence de l’herbe et d’enrichir le sol. Le paillage enrichira le sol au fil de sa décomposition.
Tuteurer si le jeune tronc de l’arbre est trop peu rigide pour le soutenir (les nashis par exemple). Attention : n’oubliez pas les ligatures de tuteurage, qui risqueraient d’étouffer l’arbre au fil de sa croissance.
Ne négligez pas les risques posés par les animaux, notamment les chevreuils, qui adorent grignoter les jeunes pousses et l’écorce.
Arrosez abondamment l’arbre à la plantation même si le sol ne semble pas sec, afin de combler les trous d’air, et continuez l’arrosage au moins le premier été.
Ci dessous, une démonstration détaillée en vidéo.
Dans cette vidéo tirée de la chaine YouTube de la pépinière, je me concentre spécifiquement sur les sols lourds et argileux, mais les conseils sont valables pour tous les types de sol.
